Bienvenue à la Friche
Aujourd'hui samedi 14 sep.
Du 1 au 12 oct. 2024 à la Friche
Du 14 sept. au 12 oct à Marseille
8 € / 16 €
Tarif plein : 16€
Tarif réduit : 12€
Tarif Pass actoral : 12€
Tarif Pass Actor : 8€
Billetterie :
Vous pouvez prendre vos billets à l'avance en ligne.
Le soir-même, l'achat et le retrait des billets se feront aux Grandes Tables.
Grand Plateau, Petit Plateau, Salle Seita et Module
Avec une programmation pluridisciplinaire qui mêle le théâtre, la danse, les arts visuels, la performance, la musique, le cinéma et la littérature, actoral donne à voir et à entendre la diversité et la vitalité de la création contemporaine.
Comme tous les ans, la Friche accueille en ses murs ce festival international qui voue son projet artistique aux écritures d’aujourd’hui. Chaque automne durant trois semaines, plus de deux cents artistes français et internationaux rejoignent Marseille pour présenter leur création dans plusieurs lieux de la ville.
Némo Camus
DANSE [Création 2024]
Première pièce performative de l’artiste sonore Némo Camus, conçue avec le performer brésilien Robson Ledesma et la dramaturge Nathalia Kloos, Dona Lourdès s’appuie sur l’histoire de sa grand-mère. Née à Rio de Janeiro d’une mère noire d’origine modeste et d’un père blanc d’un milieu bourgeois qui ne l’a jamais reconnue, la jeune femme, danseuse, obtient le rôle de Mira dans Orfeu Negro de Marcel Camus en 1959 et devient l’emblème international de la mulatta carioca.
MAR 1 OCT à 20h
Au Petit Plateau
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Ligia Lewis
DANSE
Par le biais d’images et de textes tirés du théâtre classique de la moitié du 20e siècle qui servent à interroger le concept de race, le statut de l’auteur, le genre et le chagrin, la performance produit un imaginaire de la reformulation. À partir de la notion de blues, entendue ici comme tristesse, Sorrow Swag rompt avec les canons par une altérisation radicale.
MAR 1 OCT à 19h30
MER 2 OCT à 19h30
À la salle Seita
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Ligia Lewis
DANSE
Deux dispositifs discursifs y entrent en jeu : la notion de blackness – le fait d’être noir – et la boîte noire – l’espace théâtral. Lewis s’appuie sur la couleur rouge pour donner corps à des pensées évoluant entre l’amour et la rage. La performance se déploie de manière pluridirectionnelle, créant une poétique de la dissonance qui fait émerger des questions liées à la représentation, à l’abstraction et aux limites de la signification.
MAR 1 OCT à 21h
MER 2 OCT à 21h
À la salle Seita
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Mele Broomes
PERFORMANCE
À travers des progressions de vocalises accompagnées de mélodies et de chorégraphies s’écrivant en direct, cette performance pour une danseuse et un violoncelle rend hommage à une série de conversations que l’artiste a eues avec les archives vivantes.
MER 2 OCT à 20h
JEU 3 OCT à 21h
Au Module
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Dovydas Strimaitis
DANSE [Création 2024]
Symboles d’émancipation sexuelle et signes d’expression identitaire, les cheveux représentent une des seules parties du corps dont le mouvement est indépendant de la volonté. Partant de ce constat, Dovydas Strimaitis imagine une danse qui donne à voir leur liberté, métaphores d’une résistance en corps et en acte à tout type d’oppression, de contrôle ou d’assujettissement.
VEN 4 OCT à 19h30
SAM 5 OCT à 21h
À la salle Seita
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Rosana Cade & Ivor MacAskill
THÉÂTRE
Investissant, pour le théâtre, le territoire peu exploré de l’affection queer, le duo Cade & MacAskill part du conte de Collodi pour raconter la transition de genre et ses répercussions dans le couple. Ici, l’histoire de la marionnette qui se rêvait garçon s’offre comme une métaphore de la transition amorcée en 2018 par MacAskill.
VEN 4 OCT à 21h
SAM 5 OCT à 18h
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Vilma Pitrinaité
DANSE
When you’re alone in your forest always remember you’re not alone met en scène le corps en résistance et s’impose comme un rituel contre l‘impuissance. Interpellée par les enjeux politiques et humanitaires qu’entraîne la guerre, la chorégraphe Vilma Pitrinaite met en relation l’expérience collective et l’expérience individuelle, corporelle de résistance.
SAM 5 OCT à 20h
DIM 6 OCT à 17h
Au Studio MOD
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Anna Franziska Jäger & Nathan Ooms
THÉÂTRE
Sous la loupe performative d’Anna Franziska Jäger et Nathan Ooms, Modesta, la protagoniste émancipée du roman L’art de la joie, écrit dans les années 60 par Goliarda Sapienza, occupe symboliquement des corps traversant différents stages de la vie.
À travers une approche physique singulière dans la conception du jeu, Modesta (play of language and lips) fait circuler des textes, des images et des mouvements de manière ludique et imprévisible.
MAR 8 OCT à 19h30
MER 9 OCT à 19h30
Au Petit Plateau
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Harald Beharie
DANSE
Empruntant son titre à l’argot jamaïcain – un « batty bowy » désignant un homme gay efféminé – le solo d’Harald Beharie travaille la mythologie du corps queer depuis la figure d’une créature liminaire, dont il exhibe les charmes cruels et la sensibilité démoniaque. Oscillant entre conscience et naïveté, son regard critique scrute l’absurdité de la monstruosité queer en explorant le corps, les langages et leurs porosités : nu, Beharie se tord, se plisse, se déplie, glisse, joue de sa langue, avale et régurgite ces récits sédimentés à même la peau, sinon au cœur de la chair.
MAR 8 OCT à 21h
MER 9 OCT à 21h
Au Grand Plateau
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Tiran Willemse
DANSE
Avec Untitled (Nostalgia Act 3), le chorégraphe Tiran Willemse, né en Afrique du Sud et basé en Europe, invoque un héritage complexe où la précision des gestes échappés du ballet Giselle cède lentement la place à l’énergie du kuduro d’Angola et de l’alanta nigérian. Le corps traversé de fantômes et de réminiscences, il n’oppose, ni ne hiérarchise, le passé et le contemporain, le proche et le lointain, mais y décèle au contraire des similitudes riches et inédites.
JEU 10 OCT à 21h
À la salle Seita
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Tiran Willemse
DANSE
« Trompoppies » est un terme afrikaans qui désigne les majorettes en uniforme. Le spectacle examine l’un des éléments chorégraphiques des danses de formation qu’elles exécutent : les gestes précis des mains. En fusionnant les mouvements des trompettes avec les gestes mélodramatiques des starlettes blanches et les gestes associés aux stars masculines noires du rap, l’œuvre explore la distance entre les images des corps masculins africains et afro-américains.
SAM 12 OCT à 19h30
Au Grand Plateau
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