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Aujourd'hui samedi 27 avr.

© Jean Van Lingen
Événement passé

Kirina

Dans le cadre de Festival de Marseille
Une proposition de Une proposition du Festival de Marseille

Vendredi 29 juin à 19h
Samedi 30 juin à 20h30
Dimanche 1er juillet à 18h30
Durée : 95 min.

Plein : 28€
Réduit : 20€
Moins de 26 ans et minima sociaux : 10€
Moins de 12 ans : 5€

Les Plateaux

Inspirée d’une bataille fondatrice de l’Afrique de l’Ouest, Kirina de Serge Aimé Coulibaly avec Rokia Traoré est une épopée contemporaine puisant aux sources de l’Histoire et de la fiction. Sur scène, neuf danseurs, six musiciens, un parolier et quarante figurants marseillais incarnent le récit d’un peuple gorgé d’espoir et de révolte qui marche vers son avenir.

Aux confluences des grandes tragédies grecques autant que des mythes bibliques et africains, Kirina est le théâtre des batailles et des célébrations cathartiques, des sacrifices et des unions. Sur un livret de Felwine Sarr, avec la musique de Rokia Traoré, Serge Aimé Coulibaly déplie un vocabulaire dansé basé sur la violence intérieure et la fragilité. Dans cette fresque où la danse est une marche et la marche est transformation, se met en mouvement un récit sans âge, à la symbolique païenne, qui évoque la nécessité de la migration.

Serge Aimé Coulibaly
Serge Aimé Coulibaly est un danseur et chorégraphe belgo-burkinabè. Engagé pour l’émergence d’une danse contemporaine puissante, son travail prend racine dans sa culture africaine et explore des thèmes complexes avec la volonté de donner une dynamique positive à la jeunesse. Né à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, il réside à Bruxelles depuis dix ans et travaille un peu partout dans le monde depuis 2002.

Il enseigne, donne des conférences et anime des workshops au cours desquels il questionne la responsabilité et le positionnement citoyen de l’artiste, en lien avec la puissance d’un vocabulaire qui fait sens. Un engagement artistique qu’il explore et partage aussi avec la création à Bobo-Dioulasso d’un lieu d’expérimentations, Ankata, espace conçu comme un laboratoire de recherche et de production ouvert à tous, à la croisée des continents et des disciplines.

Rokia Traoré
Peu de parcours artistiques sont à la fois aussi libres et aussi enracinés que celui de la chanteuse malienne Rokia Traoré. D’ailleurs, on l’a souvent dite unique, post-traditionnelle, mutante, tant elle se trouve avec facilité à des carrefours inconnus, à des confluences imprévisibles et pourtant dessinées par son histoire personnelle.

Rokia Traoré est vue comme une icône de la world music, célébrée pour l’élégance d’une musique incarnant la culture sans frontières du nouveau siècle, mais aussi par ses chemins singuliers – un spectacle écrit avec Toni Morrison et mis en scène par Peter Sellars, assimilation de l’héritage des griots, alors qu’elle n’appartient pas à leur caste – le symbole d’un Mali en mouvement. Au Festival d’Avignon en 2017, la chanteuse a donné un spectacle qui représente une nouvelle audace pour sa culture et sa carrière de chanteuse.