Zig et Arletti, un homme, une femme, deux clowns, perdus comme deux cloches ou purs comme deux anges, réduisent le monde à quelques questions fondamentales.
Mais tant qu’on n’y a pas répondu, y a-t-il autre chose à faire ? Le rire est peut-être une forme d’apprentissage : tout est dérisoire tant que nous ne pouvons pas résoudre notre rapport à l’autre.
Dans La curiosité des anges, on voit deux êtres humains, comme on voit les baleines dans la baie du Saint-Laurent. On les surprend. Cette pièce, c’est ça, c’est tout, c’est la rencontre de l’autre…
Cette pièce est entièrement attachée aux deux acteurs qui la jouent : elle est née de leur nature. Les deux êtres qu’ils ont créés, Zig et Arletti, savent dans quelle marginalité essentielle ils sont.
C’est une pièce à la fois sérieuse et dérisoire. Etre clown, c’est avoir la curiosité des anges.