Les 400 coups de pédale ne sont pas dans les clous. Aucune norme, aucune mesure, aucune comparaison possible, sauf peut-être l’avènement de ce qu’on pourrait nommer l’écriture « post-séries ». Une toute nouvelle génération d’auteurs dont le jeune Quentin Laugier, avec cette improbable saga, serait non pas le fer de lance, ça le ferait bien rire qu’on puisse le nommer comme ça, mais oui un très bon symptôme.
La France, l’Islande, le Québec, le XVIIe siècle, le XIXe siècle, les années 90, aujourd’hui… une trentaine de personnages… oui, il s’agit bien d’une histoire-monde, une quête absolue d’identité pour tenter de réinventer un présent acceptable par-delà la morale. Pour se risquer à cette traversée, Il fallait bien l’ensemble 25 dans sa totalité.