Bienvenue à la Friche
Aujourd'hui jeudi 22 mai.

Lieu de la Friche

Boutique-cordonnerie VEJA

En 2025, VEJA s’installe à la Friche  

Au cœur du projet de la Friche, la remise en cause des normes et des processus, l’écologie, la durabilité et l’esprit collectif. Des principes qui guident aussi les actions de VEJA depuis ses débuts.  

Avec le désir de s’inscrire au mieux dans cette communauté engagée, VEJA a pensé son nouvel espace comme un lieu de vie. Un lieu de réparation, avec l’installation d’une cordonnerie qui prolongera l’usage des baskets et chaussures qui lui seront confiées, quelle qu’en soit la marque. Un lieu de célébration des savoir-faire artisanaux, comme un clin d’œil au passé industriel de La Friche. Un lieu de réflexion sur notre rapport à la consommation, avec la vente de produits comprenant de légers défauts, remis en état ou de seconde main. Mais aussi un lieu d’innovation et de création, avec la présentation de modèles et prototypes inédits.  

Casser les codes 

Ce nouvel espace se démarque par son offre unique mais aussi par son design pop et coloré, un peu éloigné du langage architectural habituel de VEJA. Pour la première fois, les couleurs s’invitent pleinement en boutique avec un dégradé allant d’un jaune très solaire à un rose plus doux. Les murs et le sol sont baignés de couleur, pour une ambiance sensorielle et chaleureuse. 

En collaborant avec Les Fabricoleuses, un collectif de femmes qui travaillent dans le BTP mené par Cerise Steiner, VEJA a tenu comme à son habitude à mettre en valeur les talents locaux, y compris ceux qui sont parfois oubliés.  

Pour aménager cet espace, VEJA a utilisé de nombreux meubles matériaux de seconde main. Une démarche circulaire qui s’inscrit jusque dans le travail mené avec les étudiant·es des Beaux-Arts de Marseille. À partir d’un tabouret en métal plié et perforé conçu par les équipes de VEJA, les élèves ont imaginé plusieurs revêtements éco-responsables. C’est finalement la proposition de Zoé Hulot-Gardé, qui a imaginé un système de tissage à partir de lacets usagés, qui se retrouve en boutique. 

Le résultat est à l’image de l’esthétique de VEJA, simple et minimaliste, mais aussi de celle de Marseille, pop et solaire.  

« On y marche à l’aise, on y respire content, la peau se dilate et hume le soleil comme un grand bain de lumière », disait Flaubert à propos de la cité phocéenne.