À travers 5 capsules sonores créées par Radio Grenouille, découvrez comment habitant·es, collectifs et artistes ont commencé à façonner ensemble un jardin partagé, à la fois écologique, culturel et humain : le jardin de Crimée.
Bienvenue à la Friche
Aujourd'hui jeudi 16 oct.
« Une crèche, deux radios, une salle de spectacle, des bureaux, un restaurant… À deux pas de la gare de Marseille Saint-Charles, la Friche la Belle de Mai a tout d’une véritable ville dans la ville. Mais loin de se la jouer Cité Radieuse, ce « tiers-lieu avant l’heure » se pense depuis sa création en 1992 à partir de son ouverture au territoire et de ses habitant·es, en proposant l’art et la culture comme liants.
Fin novembre 2023, à l’occasion de l’événement #PLUS20, la Friche rassemblait une centaine d’habitant·es et d’acteur·ices locaux autour d’un exercice ludique : imaginer le futur de leur quartier à l’horizon 2043. Les deux thématiques choisies – habiter et se nourrir – ont ouvert les discussions et fourni quelques clés pour se réapproprier collectivement son cadre de vie. Une aspiration vitale dans ce quartier populaire qui compte l’un des taux de précarité les plus élevés de la ville.
Aux manettes de l’événement, on retrouvait La Ruche Marseille et Inter-Made, un facilitateur de projets d’économie sociale et solidaire dont une partie des bureaux sont installés à la Friche. L’association porte une Fabrique à initiatives qui travaille à identifier les besoins sociaux existants sur son territoire, et imagine grâce à un processus collaboratif des solutions dotées d’une gouvernance partagée et d’un modèle économique viable qui pourrait y répondre. »
Pioche Magazine a, à cette occasion, discuté avec Clotilde Delattre, responsable de la Fabrique à Initiatives d’Inter-Made et Stéphane Pinard, responsable du développement territorial à la Friche la Belle de Mai.
ARTICLE RÉDIGÉ EN PARTENARIAT AVEC PIOCHE MAGAZINE – À DÉCOUVRIR EN INTÉGRALITÉ ICI
À travers 5 capsules sonores créées par Radio Grenouille, découvrez comment habitant·es, collectifs et artistes ont commencé à façonner ensemble un jardin partagé, à la fois écologique, culturel et humain : le jardin de Crimée.
Pour aller plus loin que la décarbonation, la Friche la Belle de Mai, la Cité des sciences et de l’industrie de Paris, le musée de Grenoble et le Centre national d’art de rue Le Citron Jaune (Port-Saint-Louis-du-Rhône) misent sur la « redirection écologique ». Grâce à un projet financé par le dispositif Alternatives Vertes 2. Ces établissements culturels s’apprêtent ainsi à repenser en profondeur le sens de leurs activités. De quoi tracer un chemin vers une « nouvelle exception culturelle française » au service de l’écologie ?
« Le LaboFriche s‘inscrit dans l’ADN d’expérimentation qui nous porte depuis plus de 30 ans ». Retour sur l’inauguration du LaboFriche avec notre partenaire Pioche Magazine.