Ce solo est inspiré du livre de la romancière camerounaise Léonora Miano Habiter la frontière, recueil de conférences (L’Arche éditeur 2012) et des peintures de Rothko (Untitled,1969), pour le caractère vaporeux et magique des contours qui force le regard à aller plus loin.
Il met en jeu le corps dans un espace d’échange aux contours flous, un espace poreux, lieu de transformation, de relation et de diversité. Habiter la Frontière, comme un espace entre, à vivre, un espace de vibration et habiter sa propre hybridité, habiter sa propre diversité… En dialogue avec la lumière, Patricia Guannel invite le spectateur à regarder autrement, jusqu’à l’effacement, une danse sensible à fleur de peau.