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Aujourd'hui samedi 27 juil.

Anne le Troter © Romain Darnaud
Événement passé

Ateliers Portes Ouvertes – Astérides et Triangle France

Une proposition de Triangle-Astérides

Mercredi 28 juin de 18h à 21h

Gratuit

Antonin Horquin, Anne Le Troter, Linda Sanchez et Emmanuel Simon, artistes en résidence chez Astérides
Madison Bycroft & Camille Dumond sont en résidence chez Triangle France.

Les artistes ouvrent leurs ateliers pour y présenter leurs nouvelles recherches et productions. Venez découvrir leurs travaux et échanger avec eux.

Les artistes

Antonin Horquin
En parallèle d’une activité de designer semi-indépendant, il co-fonde et co-gère à Lyon la Sunset Résidence, structure à configuration variable englobant un espace d’exposition, une librairie indépendante et un atelier collectif, dont l’existence éphémère mais euphorique débute en 2011 et s’achève en 2014. Il s’est depuis octroyé la casquette d’artiste plasticien et tisse patiemment des liens entre ses différentes productions principalement constituées d’images fixes et en mouvement, de textes et de volumes.

Linda Sanchez
Le travail de Linda Sanchez joue avec les lois et les phénomènes physiques (propriétés, combinaison, changement d’état). Elle produit des gestes de capture, de relevé, de prélèvement et développe des outils et des dispositifs d’observation. Le mouvement, autant transcrit que réactivé trame une grande partie de ses travaux. Depuis un an, sur la question de la surface et du plan (et des phénomènes interfaciaux), elle explore de nouvelles méthodes de travail, jouant aussi sur des codes culturels et éthiques (réponses in situ, mise en scène et représentations).

Emmanuel Simon
Pour chacune des expositions à laquelle il participe, il réalise une ou plusieurs peintures de l’espace d’exposition vide et propose à un artiste d’intervenir librement dessus. Ces invitations ont été montrées lors de diverses expositions en France et en Europe : à la Kunsthalle am Hamburger Platz, Berlin, lors de la Biennale015 de Mulhouse, à Toulouse (isdaT, Lieu-Commun, l’Adresse du Printemps de septembre), au Frac Languedoc-Roussillon (Montpellier), Sous les tropiques (Bruxelles) ainsi qu’à Paris (Double Séjour, galerie Jeune création) et Vitry (Novembre à Vitry 2016).

Madison Bycroft
Vit et travaille à Rotterdam (NL) et à Adelaide Australie
Madison Bycroft utilise la video, la performance, la sculpture, le son et le texte dans sa pratique artistique. Elle explore les méthodologies animistes et linguistiques afin d’approcher, de s’habituer, d’invoquer et d’être avec l’inconnu.
Elle s’interresse particulièrement à la frontière ténue entre la parole fermée (réductrice) et la parole ouverte (permissive). Quelles sont les possibilités pratiques qui découlent du langage mystique de l’insaisissable? Comment est-ce que la voie intermédiaire – entre la voie active et passive – peut être réinstaurée dans le discours et l’action, de manière à renforcer l’identité queer du sujet, le rendre pluriel? Comment traduire sans capturer?
Bycroft performe différents moi, et questionne l’idée d’un sujet unique qui serait l’auteur de ses actions, en se rapprochant au contraire d’une prompte multiplicité.

Camille Dumond
Vit et travaille à Genève (CH)
Les projets de Camille Dumond questionnent l’occupation de terrains, et les représentations qui y sont liées. Elle fait de l’inversion une méthode de travail. Ses travaux évoquent à tour de rôle un lieu de travail, un jardin, un parc, une exposition, un bar, un lieu de tournage de film, parfois fictifs, qu’elle interroge à travers la réalisation d’objets ou de récits qui le métamorphosent ou le reproduisent. Elle s’intéresse aux protagonistes des lieux, à l’ idéologie visible dans les objets endémiques de ces derniers. Sa pratique regroupe des films, des sculptures, des installations, des évènements. Elle fréquente le champ performatif majoritairement par le prisme de la caméra, et s’intéresse à transformer l’espace d’exposition comme un lieu de vie collectif, à la manière d’un plateau de tournage. Récemment, elle revisite des textes issus du stand-up, pour les lier à un champ théorique et performatif hors du champs du divertissement. Elle vient de terminer son premier court-métrage « People’s Park » (2017), une fiction expérimentale de 9 minutes, dont le scénario prend ses sources lointaines dans la création du parc éponyme en 1969, à Berkeley en Californie. Le film connait plusieurs formats de diffusion, notamment une version longue et une version en boucle.