Break, comme break dance, mais aussi comme « PAUSE/POSE ». DO, comme dans juDO, qui signifie « VOIE », « CHEMIN », « ROUTE ».
Le.la judoka·te, comme le·la breakeur·euse a un rapport singulier au sol. Tous·tes deux se jouent de leurs appuis multiples : les pieds, le bassin, le dos, les bras… Ils et elles recherchent une forme de stabilité dans le déséquilibre, juste avant la suspension puis la chute.
Le·la judoka·te danse avec son adversaire pour mieux le projeter au sol. Le·la danseur·euse défie sans cesse les lois de l’apesanteur en s’appuyant sur les fondamentaux que sont le poids, l’espace, le temps, le rythme, le mouvement, la créativité, et le rapport à la musicalité émerge de son corps.
Les dynamiques, les fulgurances, l’énergie, l’ancrage, l’effort participent à la recherche d’une certaine harmonie entre le corps et la tête, l’esprit et le geste. Les communs sont nombreux entre cette danse et ce sport.
À partir de ceux-ci, BreakDO explore les possibilités infinies de ces deux pratiques, sportives et artistiques, et élabore un langage commun et poétique.
Un spectacle de la Cie Malka.
Direction artistique : Bouba Landrille Tchouda.