Cœur avec les doigts

Une bande de 4 convoque ses expériences de vie pour réinterroger les stéréotypes sur l’amour et l’amitié. Dans un décor irisé, la parole singulière de chaque personnage va permettre d’écrire amour au pluriel. Amoures !

Quatre camarades en quête de sens se racontent leur rapport à l’amour. Leurs interrogations et leurs résolutions fusent dans une langue virevoltante aux analogies botaniques. Les chagrins sont compostés, les questions arrosées. Peut-être qu’une plante peut pousser entre l’amour et l’amitié ? D’où vient cette irrésistible envie d’aimer ? Comment sortir du romantisme ? Et finalement comment aimer mieux ? Comme dans un jardin qui se cultive collectivement, leurs perceptions nouvelles de l’amour trouvent chacune leur place. La compagnie Mauvais garçon propose ainsi un jardin vivant dans lequel on pourrait expérimenter la permaculture de l’amour !

La scénographie très graphique, d’un blanc irisé permet à chaque corps, chaque silhouette de se déployer dans sa couleur, son caractère, comme pour s’affirmer aux yeux du monde.
Un spectacle de bande pour parler d’amour ou plutôt des amoures, comme perspective d’un futur joyeux et déconstruit.

Cie Mauvais Garçon
La compagnie Mauvais Garçon porte le répertoire d’Enora Boëlle et développe des projets de territoire en Bretagne et au-delà. Metteure en scène, comédienne, autrice, Enora Boëlle est co-fondatrice de Joli Collectif jusqu’en 2024. Son temps se partage entre la création de spectacles et la collaboration à des lieux tels que le Théâtre de Poche et le Théâtre de l’Aire Libre. Depuis 2016, son parcours artistique en solo développe un travail autour de la construction des identités, l’affirmation de soi ou comment trouver le courage d’être qui l’on est. Ce parcours débute avec Moi, canard, une adaptation du conte Le vilain petit canard par Ramona Bădescu, suite à une commande d’écriture. Une plongée dans les méandres de l’adolescence la mène à J’ai écrit une chanson pour MacGyver. Sac à dos la conduit dans les salles de classe avec une proposition autour de l’émancipation par la marche à pied. Dans On ne dit pas j’ai crevé, Enora joue sa propre finitude.