Bienvenue à la Friche
Aujourd'hui samedi 20 avr.

Pierres phosphorescentes – courtesy de l’artiste
Événement passé

Learning from New Jersey

Une proposition de Une production de Audi talents

Du 11 mars au 8 avril 2018 - vernissage le 10 mars à 18h
Lundi de 11h à 18h
Du mardi au samedi de 11h à 19h
Dimanche à partir de 12h30

Gratuit

Café de La Salle des machines

Lauréate Audi talents, Théodora Barat présente le projet « Learning from New Jersey », une installation composée de plusieurs sculptures et d’un film expérimental à la croisée du documentaire et de la science-fiction.

L’artiste nous entraîne dans une étrange exploration des paysages naturels et urbains de cette banlieue new-yorkaise, à la fois unique et universelle… où l’on découvre des chasseurs de pierre, des installations militaires vétustes et des passionnés d’ufologie, un paysage, décor de science-fiction, terrain d’expérimentations architecturales, parfois à l’abandon, qui fait écho à sa propre vision de la banlieue parisienne.
Théodora  Barat a été en résidence à la Friche la Belle de Mai du 5 février au 9 mars.

Bon à savoir : à l’occasion des derniers jours de l’exposition Learning From New Jersey, l’artiste Théodora Barat est exceptionnellement présente à la galerie de la Salle des Machines entre 15h30 et 17h30 le 7 avril pour vous rencontrer et répondre à toutes vos questions !

Le mot du commissaire de l’exposition, Gaël Charbau
« Learning from New Jersey est une exposition dans laquelle Théodora Barat explore les impressions complexes qu’elle a éprouvées au contact du New Jersey. À l’origine du projet, l’artiste est partie de la mention récurrente de cet État dans les textes d’artistes de l’Art Minimal comme Tony Smith ou Robert Smithson. Ces textes évoquent les différentes transformations urbaines dont ce territoire a été l’objet. Livrant un portrait actuel du laboratoire de la Modernité que fut le New Jersey, son documentaire expérimental Pay-Less Monument qui nous plonge dans l’étonnante atmosphère de cette région du nord-est des États-Unis où l’on croise des sites de recherches scientifiques abandonnés, des anciens militaires devenus conférenciers, des ufologues et d’étranges chercheurs de pierres fluorescentes… Affirmant également des liens formels avec la Seine-Saint-Denis, banlieue où elle a elle-même grandit, l’exposition présente en parallèle une série de sculptures hybrides que l’artiste a réalisée en résonance avec différentes typologies de mobilier urbain ou d’éléments de construction de cette banlieue en constante mutation. Le dispositif, pensé comme un ensemble immersif, nous entraîne dans une perception à la fois réflexive et sensorielle de ce voyage déroutant… »

L’artiste
Née en 1985, Théodora Barat a étudié aux Beaux-Arts de Nantes avant d’intégrer en 2010 Le Fresnoy – Studio National des arts contemporains. Elle mène depuis un travail de films, de sculptures et d’installations. Son travail a été montré, entre autres, au Palais de Tokyo (Paris), au Centre Pompidou (Paris), à Glassbox (Paris), La Fabrique (Toulouse), au Contemporary Art Center (Vilnius, Lituanie), LABoral (Gijón, Espagne), au Museum of Fine Arts (Boston, États-Unis). Mains d’Œuvres (Saint-Ouen) l’accueillera également pour une exposition personnelle au printemps 2018.
Lauréate Audi talents en 2016, l’artiste a depuis été accompagnée dans la réalisation de ce projet qui sera présenté pour la première fois à la Friche la Belle de Mai.