L’installation reconstitue un espace sensoriel, évoquant par le son et la lumière un imaginaire inspiré par la Lucha libre : un sport de combat mexicain très spectaculaire et populaire.
La matière de cette composition est constituée de sons concrets et bruts, enregistrés in situ lors de matchs de Lucha libre.
Deux cercles d’enceintes matérialisent l’espace du ring et celui de l’arène, créant une dynamique sonore entre jeu théâtral et burlesque.
La mise en lumière, réalisée par Jimmy Boury, joue de l’univers kitch et décalé propre à la Lucha libre.
Méryll Ampe, sculptrice de formation et artiste sonore, établit des liens entre ces deux pratiques. À la suite d’une formation à l’École Boulle de 2000 à 2006, elle mène un travail de création plastique et sonore aux Beaux-Arts de Paris-Cergy (DNSEP) de 2010 à 2014 et suit les cours de composition assistée par ordinateur du compositeur Octavio Lopez au Conservatoire Georges Bizet de Paris. Pendant ses études, elle a pu assister les artistes sonores Robin Meier à Paris et Manuel Rocha Irturbide à Mexico.
Son travail évolue à travers différents médiums auprès d’artistes, musiciens, chorégraphes, et vidéastes, tels le collectif COAX, Yvan Etienne, Fabien Zocco, le collectif Supernova, Christian Rizzo, Mélanie Perrier, Fernando Vilchez, Davor Sanvincenti, Elsa Brès, Boris Achour, Gwenola Wagon et Stéphane Dégoutin. Dans ses compositions, elle travaille à partir de « field recordings », enregistrements glanés dans son quotidien et retenus tant pour leurs qualités tant acoustiques qu’esthétiques, auxquels elle applique des techniques directement liées à la sculpture : tailler dans la masse modeler, ciseler, en utilisant des outils numériques de traitement du son.
Attentive aux résonances, aux tensions et aux ruptures, Méryll Ampe confronte l’auditeur à sa réflexion sur la matérialité du son. Certaines de ses compostions sont éditées sur les labels Tsuku Boschi Records (FR), Audition Records (MEX), et Musica Dispersa Radio (UK), Audiotalaia (ES).
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