Invitation à l’évasion sonore aux côtés des artistes émergent·e·s accompagné·e·s par l’AMI +
Bienvenue à la Friche
Aujourd'hui mardi 3 oct.
Quatre pièces qui, par le détournement ou l’apport de l’électronique, décalent les représentations du quatuor à cordes.
Le quatuor à cordes (dont Haydn est « le père fondateur » du genre) bénéficie d’une aura exceptionnelle, du siècle des lumières à nos jours. De Beethoven à Bartók, puis Ligeti, Ferneyhough ou Posadas aujourd’hui, le dialogue à quatre voix égales a toujours constitué l’épreuve suprême pour un compositeur.
Aujourd’hui, l’apport de l’électronique ouvre un champ de possibilités inespérées à une nouvelle génération de musiciens. À la mémoire du compositeur italien Fausto Romitelli, « The 1987 Max Headroom Broadcast Incident » de Mauro Lanza est un hommage aux technologies obsolescentes ou bientôt en désuétude.
« Anima » d’Ashley Fure représente la quête d’un sang de l’électrique, d’une respiration du numérique… À la manière de stéthoscopes à l’écoute des secrets du corps, les interprètes déplacent des transducteurs d’un endroit à l’autre de leurs instruments, qui deviennent à leur tour haut-parleurs.
Dans « Geubteste Ferne » de Philipp Maintz, c’est l’hétérogénéité de chaque instrument qui questionne le compositeur. Comment tenter de garder notre ouverture d’esprit et notre curiosité face à un objet inattendu, en comprendre ses origines et qualités pour le relier à notre « connaissance » ?
« Ghost stories » d’Oscar Strasnoy mêle des voix d’auteurs célèbres aux sons des instruments. Tels des génies enfermés dans des lampes, Perec Calvino ou Borges viennent nous parler comme s’ils étaient encore vivants.
Invitation à l’évasion sonore aux côtés des artistes émergent·e·s accompagné·e·s par l’AMI +
Du 20 au 25 novembre 2023
Festival de métal/rock qui regroupe pendant 3 jours sport, culture et musique. +
Du 10 au 12 novembre 2023