Les Instants Vidéo – Jour 3

 
Le festival est un laboratoire où se côtoient artistes et œuvres de réputation internationale et des travaux en gestation, délicats. Aucune thématique n’est donnée aux artistes, mais chaque année, un titre est proposé, comme pour un recueil de poèmes.

Du 16 au 19 octobre, rendez-vous pour les rencontres internationales, à Friche la Belle de Mai, salle Seita, de 14h à 23h.

Une immersion de 4 jours de poésie électronique, de croisements artistiques et humains, dans un esprit d’hospitalité et de convivialité cher à l’équipe des Instants Vidéo.

Une invitation à partager ces regards sur le monde, en se laissant emporter par 124 œuvres d’artistes réputé·es et émergent·es issu·es de 41 pays : Allemagne, Argentine, Australie, Belgique, Bolivie, Brésil, Canada, Colombie, Congo, Corée, Croatie, Egypte, Equateur, Espagne, Etats-Unis, Ethiopie, Ex-Yougoslavie, Finlande, France, Grèce, Iran, Italie, Liban, Maroc, Mexique, Monténégro, Palestine, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Serbie, Singapour, Suisse, Tunisie, Turquie, Venezuela…

« Nous affirmerons nos amitiés videopoétiques et notre désir de circulation libre des regards et des œuvres en accueillant également deux festivals internationaux – VideoBardo (Argentine) et le Saigon Experimental Film Festival (Vietnam). »

Le festival fera aussi escale à Marseille (Vidéodrome 2, structures santé-sociales ADPEI et Espoir Provence, Turbulence Université Aix-Marseille ), mais aussi à l’École d’arts Aix en Provence, et plus loin en Iran (Ispahan), en Algérie (Alger), en Italie (Milan) et en Argentine (Buenos Aires).

« Le festival est un laboratoire où se côtoient artistes et œuvres de réputation internationale et des travaux en gestation, délicats. Nous ne dictons pas de thématique, mais donnons cependant, chaque année, un titre à la manifestation comme on le fait pour un recueil de poème.

veille ardente

Ce que nous voyons vacille. Mais nous veillons.

Pour sa 38e édition, du 11 octobre au 21 novembre 2025, le Festival Les Instants Vidéo s’oppose à la nuit. Ici, la vidéo devient matière vivante, sensorielle et politique. Elle accueille les invisibles, les refoulé·es, les êtres en marge ou en fuite. Elle redonne du souffle à des territoires abîmés, à des archives brûlantes, à des corps qui n’acceptent plus d’être réduits au silence.

Dans un monde qui assèche les imaginaires, les artistes nous rendent au tremblement.

À travers leurs œuvres, iels activent une mémoire critique et poétique du monde, en résistance aux amnésies modernes et aux narrations dominantes. Iels cherchent des formes lentes, des formes fiévreuses, d’autres langages.

Les œuvres nous appellent à devenir, à notre tour, des corps en éveil : saisis, sensibles, critiques. Elles convoqueront une mémoire poétique, une lenteur précieuse, une attention au monde. »

Au programme de ce samedi 18 octobre :