Le billet d’entrée, même si vous bénéficiez de la gratuité, est indispensable, il donne accès à l’ensemble des expositions de la Tour et du Panorama.
Bienvenue à la Friche
Aujourd'hui mercredi 2 juil.
Du 27 juin au 19 novembre 2025
Les après-midi du mercredi au dimanche
Lundi : fermé
Mardi : fermé
Mercredi : 14h à 19h
Jeudi : 14h à 19h
Vendredi : 14h à 19h
Samedi : 14h à 19h
Dimanche : 14h à 19h
Dernière entrée à 18h15 !
Vernissage le 26 juin 2025 à 17h
De 0 € à 8 €
Le billet donne accès à toutes les expositions
Tarif plein : 8€
Tarif réduit : 5€ pour : -26 ans, +65 ans, professeur d’écoles, groupe de plus de 10 personnes • sur présentation d'un justificatif
GRATUIT pour : -18 ans, étudiant·es, bénéficiaires du RSA, du minimum vieillesse, familles nombreuses, personnes en situation de handicap, demandeur·euses d’emploi, groupes scolaires & centres sociaux (accompagnés), ministère de la culture, maison des artistes, journalistes, membres ICOM/ICOMOS/AICA, membres du CEA - associations des commissaires d'expositions, salarié·es des centre d’art, membre de arts en résidence, membre du PAC, réseau plein sud • sur présentation d'un justificatif
La Tour
Panorama
Le billet d’entrée, même si vous bénéficiez de la gratuité, est indispensable, il donne accès à l’ensemble des expositions de la Tour et du Panorama.
L’exposition personnelle de Madison Bycroft est conçue autour de son film The sauce of all order – La sauce de tout ordre, réalisé alors que l’artiste était pensionnaire de la Villa Médicis à Rome et ici présenté dans une version installative enrichie de quatre vidéos et de deux séries de sculptures.
Tout à la fois récit initiatique, comédie musicale et film fantastique, The sauce of all order suit l’inauguration — littéralement — de Felix Culpa qui doit rejoindre le cercle des augures, prêtres de la Rome antique qui interprétaient des phénomènes naturels considérés comme des présages, entre autres liés au comportement des oiseaux.
C’est dans un grand monticule de terre, taupinière à échelle humaine, que le film est projeté. Les deux figures animales de la taupe et de l’oiseau structurent l’exposition par une opposition signifiante. D’une part des animaux aériens, appelant à l’élévation (notamment du regard) et servant d’appui à la divination, de l’autre une bête vivant sous terre et dont le nom est synonyme de double jeu et de dissimulation. Chez Madison Bycroft, la contradiction — enchevêtrée dans un univers formel exubérant dissimulant le sens qui toujours nous échappe — est omniprésente et non résolue : les sculptures, par exemple, sont tout à la fois des nichoirs et des effaroucheurs d’oiseaux, censés les attirer comme les éloigner.
Dans le film comme en peinture les oiseaux de Madison Bycroft sont au nombre de sept, ainsi que les personnages des augures auxquels ils correspondent : le vautour (Viscera), le pivert (Audite), le paon (Petronius, dont le nom fait référence à Pétrone, auteur présumé du Satiricon qui est une inspiration lointaine et diffuse de The sauce of all order), le corbeau (Ignatius), l’aigle (Magus), enfin la chouette (Somnium) et le poulet (Avis). Traités à part, ces deux derniers sont isolés du reste de la série de tableaux dont les oiseaux font l’objet : près de l’entrée de la taupinière trône la chouette, oiseau solitaire et de mauvais augure. Le poulet quant à lui, de l’autre côté du monticule, arbore une auréole ainsi qu’un phylactère-banderole sur lequel est inscrit à l’envers “I’m always lying” : je ne fais que mentir.
Au travers du mensonge et de la divination, c’est de la possibilité contrariée d’accéder à la vérité des êtres et des choses par le langage qu’il est question. La météo, mais au-delà d’elle le réel dans son ensemble, excède toujours les cadres interprétatifs que nous nous donnons pour le prédire et l’éclairer : organique, il coule inéluctablement hors cadre, hors norme, tel l’exquise sauce du banquet des augures qu’avec Felix Culpa nous aimerions tant goûter — « ne serait-ce qu’une bouchée. »
Madison Bycroft (iel), né·e en 1987 à Tarntanya (adélaïde, australie), vit et travaille entre Marseille et Paris, France, et enseigne auprès du groupe de recherche FKA Critical Practices à l’ArtEZ University of the Arts d’Arnhem (Pays-Bas).Bycroft est diplômé·e de l’Université d’Australie-Méridionale (2013), du Master of Fine Arts du Piet Zwart Institute à Rotterdam (2016), et a été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome en 2023. À travers la vidéo, la sculpture et la performance, Madison Bycroft s’intéresse actuellement à des thématiques variées : formes de lecture et d’écriture, expression, refus. Ces thématiques lui permettent d’explorer les dimensions politiques de la lisibilité et de l’inintelligibilité (lire et être lu·e), à travers le langage mais aussi le matériel, en s’intéressant tout particulièrement à la manière dont le/s “sens” est/sont conditionné(s) par le contexte historique, certains biais et surtout des structures de pouvoir. Bycroft cherche comment nous pourrions réimaginer la lecture dans son sens le plus large – et la compréhension, non pas en situant ces activités comme des moyens d’atteindre un certain accomplissement, mais plutôt comme des relations flottantes qui ouvrent des espaces – opaques, errants, fracturés. En allant à la fois avec et contre le courant, les pratiques de lecture réparatrice (reparative reading) et de lecture en résistance (resistant reading) ainsi que l’harmonie ou la méconnaissance sont autant d’outils employés dans l’économie de la lisibilité et de la compréhension.
Visites Flash :
Tous les samedis à partir du 5 juillet 2025 à 15h
Un format de 30 minutes pour échanger avec l’équipe de médiation en toute simplicité autour des œuvres présentées.
La visite est sans réservation, gratuite pour les enfants et comprise dans le prix du billet d’entrée pour les adultes. Attention, le billet d’entrée aux expositions est indispensable, même si vous bénéficiez de la gratuité. Il est à retirer à l’accueil-billetterie, il donne accès à l’ensemble des expositions de la Tour et du Panorama.
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Du 27 juin au 28 septembre 2025
Galerie ouverte tous les jours
Gratuit !