Le billet d’entrée, même si vous bénéficiez de la gratuité, est indispensable, il donne accès à l’ensemble des expositions de la Tour et du Panorama
Bienvenue à la Friche
Aujourd'hui mercredi 23 juil.
Du 30 août au 28 septembre 2025
Les après-midi du mercredi au dimanche
Lundi : fermé
Mardi : fermé
Mercredi : 14h à 19h
Jeudi : 14h à 19h
Vendredi : 14h à 19h
Samedi : 14h à 19h
Dimanche : 14h à 19h
Vernissage le 29 août 2025 à 16h
De 0 € à 8 €
Le billet donne accès à toutes les expositions
Tarif plein : 8€
Tarif réduit : 5€ pour : -26 ans, +65 ans, professeur d’écoles, groupe de plus de 10 personnes • sur présentation d'un justificatif
GRATUIT pour : -18 ans, étudiant·es, bénéficiaires du RSA, du minimum vieillesse, familles nombreuses, personnes en situation de handicap, demandeur·euses d’emploi, groupes scolaires & centres sociaux (accompagnés), ministère de la culture, maison des artistes, journalistes, membres ICOM/ICOMOS/AICA, membres du CEA - associations des commissaires d'expositions, salarié·es des centre d’art, membre de arts en résidence, membre du PAC, réseau plein sud • sur présentation d'un justificatif
La Tour
5e étage
Le billet d’entrée, même si vous bénéficiez de la gratuité, est indispensable, il donne accès à l’ensemble des expositions de la Tour et du Panorama
Pour la quatrième année consécutive, l’école des Beaux-Arts de Marseille présente les travaux de ses diplômé·es du DNSEP en art et design dans une exposition ponctuée de temps de médiation et pensée comme une œuvre collective. Cet événement vient clore le cursus des futur·es diplômé·es et leur offre un tremplin à leur sortie de l’école.
Intitulée Entre deux eaux, l’exposition des diplômé·es de l’école des Beaux-Arts de Marseille s’inspire à la fois du contexte local de Marseille – une ville bordée par la Méditerranée au sud et à l’ouest – et de la sensation troublante de flottement, entre deux réalités, qui accompagne le moment de transition qu’est la sortie de l’école d’art et de design.
L’exposition s’appuie d’abord sur la prédominance des questions écologiques, territoriales et sociopolitiques dans les pratiques des 39 étudiant·es en art et design en 2025. Un contexte mondial d’instabilité s’inscrit en filigrane de l’exposition, tandis que l’on devine un paysage intranquille où une « violence lente » [1] se déploie : politiques discriminatoires, conséquences environnementales de la colonisation, des guerres impérialistes et des politiques néolibérales, et autres extractivismes. A priori invisible et dispersée dans le temps et l’espace, cette violence, auparavant lente et sourde, est devenue de plus en plus bruyante ces dernières années : les violences policières en France et les guerres contre la Palestine, le Liban, et le Congo sont quelques-uns des événements historiques qui ont entouré la production de ces œuvres — et qui y sont parfois mentionnées.
Réalisées pour la plupart entre 2023 et 2025, certaines des œuvres émanent d’inquiétudes vis-à-vis de ce contexte, ainsi que des craintes plus situées liées au « vide de l’après école » [2]. Cet entre deux eaux fait écho aux conditions ambivalentes des artistes récemment diplômé·es : des perspectives que l’on espère prometteuses, mais une réalité économique souvent précaire. Quitter l’école d’art pour entrer dans un monde marqué par une constellation de crises interconnectées – environnementales, économiques et sociopolitiques – soulève des questions tant matérielles qu’existentielles. Dans ce monde chancelant, prêt à basculer à tout moment, certain·es étudiant·es choisissent de jouer de cette sensation de flottement, propre à diverses phases transitionnelles — allant du passage à l’adolescence jusqu’à la sortie de l’école d’art et de design.
D’autres pratiques s’attardent sur ce qui relie dans l’entre-deux, ou comment l’eau agit comme vecteur. Elles s’attachent aux transmissions d’histoires diasporiques, de mémoires familiales et culturelles, et de luttes intergénérationnelles. Si ces œuvres prennent pour points de départs des expériences intimes, elles résonnent néanmoins avec des réalités partagées et des futurs à réenchanter. C’est ainsi que ces jeunes pratiques s’apparentent à « la mer [qui] comme un scandale de bleu, un fracas du désir / accentue le monde » [3] qui nous entoure.
[1] Rob Nixon, Slow Violence and the Environmentalism of the Poor, Harvard University Press, 2013
[2] Olivier Bertrand, Clémence Fontaine, Chloé Horta (Eds.), Comment survivre après l’école d’art ?, surface utiles/ l’erg, 2020
[3] Karim Kattan, « C’est quand la lumière entre [Knossos] », Hortus Conclusus, L’extrême contemporain, 2025, p. 39
Line Ajan est curatrice et traductrice franco-syrienne vivant à Marseille. Ses recherches portent sur l’utilisation subversive de l’image en mouvement et du langage au service de politiques dissidentes, se concentrant sur les approches féministes, les perspectives diasporiques et les histoires transnationales. Elle a organisé des expositions et programmes publiques à la Julia Stoschek Foundation à Berlin et Düsseldorf, MCA Chicago, Mudam Luxembourg, ArteEast à New York, Pickle Bar à Berlin, Kunstcentrum BUDA à Courtrai et afterhours à Paris entre autres.
Son affinité avec la traduction, le féminisme intersectionnel et la pensée décoloniale l’a amenée à rejoindre le collectif Qalqalah قلقلة en 2019.
Line a bénéficié des bourses curatoriales Barjeel Global Fellowship au MCA Chicago (2019-20) et Allen and Overy Curatorial Fellowship au Mudam Luxembourg (2022-23). Elle a été curatrice associée à la Julia Stoschek Foundation entre 2023 et 2025. Entre 2017 et 2022, elle a occupé différentes fonctions à la galerie Imane Farès, qu’elle a par la suite dirigé.
Ses écrits ont été publiés dans plusieurs revues spécialisées et catalogues.
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Vernissage public vendredi 29 août de 16h à 20h
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Du 27 juin au 16 novembre 2025
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Du 27 juin au 28 septembre 2025
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