Bienvenue à la Friche
Aujourd'hui lundi 3 nov.

© Clara Prat

M.A.D (Model Autophagy Disorder)

Exposition collective

Une proposition de Le Dernier Cri

Du 18 octobre 2025 au 29 mars 2026
Les après-midi du mercredi au dimanche

Lundi : fermé
Mardi : fermé
Mercredi : 14h à 19h
Jeudi : 14h à 19h
Vendredi : 14h à 19h
Samedi : 14h à 19h
Dimanche : 14h à 19h

Vernissage le 17 octobre 2025 à 17h

De 0 € à 8 €

Le billet donne accès à toutes les expositions

Tarif plein : 8€
Tarif réduit : 5€ pour : -26 ans, +65 ans, professeur d’écoles, groupe de plus de 10 personnes • sur présentation d'un justificatif

GRATUIT pour : -18 ans, étudiant·es, bénéficiaires du RSA, du minimum vieillesse, familles nombreuses, personnes en situation de handicap, demandeur·euses d’emploi, groupes scolaires & centres sociaux (accompagnés), ministère de la culture, maison des artistes, journalistes, membres ICOM/ICOMOS/AICA, membres du CEA - associations des commissaires d'expositions, salarié·es des centre d’art, membre de arts en résidence, membre du PAC, réseau plein sud • sur présentation d'un justificatif

La Tour

4e étage

Le billet d’entrée, même si vous bénéficiez de la gratuité, est indispensable, il donne accès à l’ensemble des expositions de la Tour et du Panorama.

Une exposition pour plonger dans les territoires inexplorés de l’Intelligence Artificielle générative, où les images deviennent à la fois miroirs déformants et espaces de lecture dévoyés.

Ambiguïtés réelles et virtuelles

Quand la machine s’épuise, l’artiste invente.
Là où l’IA se replie sur elle-même et dégénère, l’obsession humaine ouvre des mondes.

Les images ambiguës : jouer avec le regard

Les images ambiguës exploitent les failles de notre perception.
Elles sont doubles, instables, changeantes. Un vase devient deux visages, un lapin se transforme en canard, un corps se cache dans un paysage.
Elles rappellent que voir n’est jamais un acte neutre : c’est interpréter, projeter, inventer du sens.
En multipliant les lectures possibles, elles forcent le spectateur à douter de ce qu’il voit et à accepter l’incertitude comme espace de liberté créative.

Une trentaine d’artistes édité·es par le dernier cri donnent à voir leur interprétation de ces procédés visuels.

Les images M.A.D : quand l’IA s’épuise

À cette ambiguïté perceptive s’ajoute aujourd’hui celle des images issues de l’intelligence artificielle.
Les chercheur·euses parlent de Model Autophagy Disorder (M.A.D), ou « effondrement des modèles » : lorsqu’une IA s’entraîne sur ses propres productions ou sur celles d’autres IA, elle s’appauvrit. De génération en génération, ses images se simplifient, se répètent, se figent, jusqu’à ne plus produire que des clichés vides.
Mais là où la machine dégénère, les artistes reprennent la main. Iels se réapproprient ces « images M.A.D », les détournent, les manipulent, les hybridant avec leurs propres gestes. De ces artefacts numériques surgissent alors des formes inattendues, paradoxalement plus vivantes que la mécanique qui les a produites.

Jean-Marie Massou : un monde ambigu mais bien réel

Jean-Marie Massou

En contrepoint de ces illusions virtuelles, l’univers de Jean-Marie Massou (1950-2020) propose une ambiguïté d’un autre ordre : celle d’un monde visionnaire mais profondément incarné.
Ermite du Lot, il a creusé toute sa vie des galeries souterraines et enregistré sur cassettes ses rêves, chants et prophéties. Convaincu d’avoir une mission — prévenir « l’humanité du futur » — il a produit une œuvre brute et mystique, obsédée par la fin du monde.

Massou incarne une ambiguïté humaine : naïf et prophétique, solitaire mais tourné vers toustes, enraciné dans la matière et pourtant traversé par l’invisible.

Entre illusions perceptives, illusions numériques et visions réelles, l’exposition explore trois formes d’ambiguïté :

  • celle des images qui piègent le regard,
  • celle des IA qui tournent en rond et génèrent leur propre effondrement,
  • celle d’un homme qui, dans l’isolement, a bâti un monde ambigu mais tangible.

En les confrontant, l’exposition invite à habiter ces zones d’incertitude où le réel et l’imaginaire s’entrelacent, où la perte devient ressource, et où l’autophagie des machines contraste avec l’obsession créative des humains.

BON À SAVOIR

Visites Flash :
Tous les samedis à partir du 25 octobre 2025 à 17h

Un format de 30 minutes pour échanger avec l’équipe de médiation en toute simplicité autour des œuvres présentées.
La visite est sans réservation, gratuite pour les enfants et comprise dans le prix du billet d’entrée pour les adultes. Attention, le billet d’entrée aux expositions est indispensable, même si vous bénéficiez de la gratuité. Il est à retirer à l’accueil-billetterie, il donne accès à l’ensemble des expositions de la Tour et du Panorama.

Expo-pause : Au 4e étage de la Tour, où se déroule actuellement l’exposition ‘M.A.D.’, l’équipe de médiation culturelle a imaginé un espace d’accueil entre l’extérieur et l’intérieur, permettant aux publics un moment de pause, mais aussi de petits ateliers à faire en autonomie.

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