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Aujourd'hui dimanche 2 avr.

Événement passé

Rencontre-signature avec Jiro Ishikawa

Une proposition de Le Dernier Cri

Vendredi 16 juin à 19h

Gratuit

Café de La Salle des machines

A l’occasion de la sortie des deux nouveaux ouvrages du Japonais Jirô Ishikawa venez rencontrer l’auteur-illustrateur ! Ishikawa joue un rôle actif en tant que dessinateur et illustrateur depuis les années 1990 et a auto-édité une centaine de mangas. Son premier comics en français Shinkoman est paru au Dernier Cri pour le festival d’Angoulême en 2016.

Né en 1967 à Tokyo, Jirô Ishikawa a passé son enfance dans une île du département de Mie, au Japon. À l’âge de 14 ans, il découvre le magazine de manga alternatif Garo et, dans ses pages, les bandes dessinées de Takashi Nemoto. Ce dernier radicalise les principes esthétiques du heta-uma (« trashy-goody ») revendiqués avant lui par Teruhiko Yumura (alias Terry Johnson, entre autres pseudonymes) dès le début des années 1980, et également pratiqués par Yoshikazu Ebisu. Cette lecture est un tel choc qu’elle détermine la vocation d’Ishikawa : à peine sorti du lycée, il monte à la capitale pour y devenir auteur de manga. Autodidacte, il soumet ses planches à la rédaction de Garo. C’est ainsi qu’en 1987, son premier manga « L’homme oiseau » est publié dans le magazine.

À partir de là, il publie régulièrement, tout en gagnant sa vie en tant qu’ouvrier journalier, et en répondant à des commandes d’illustrations, de plus en plus nombreuses. Son premier ouvrage, Miinna Jirô-chan, paraît en 1989 chez Seirindô.

Dans les années 1990, des ennuis de santé lui occasionnent de longues périodes de souffrance et le plongent dans une grave dépression. Sa vie privée en est affectée : après son divorce, il cherche un soutien dans les médicaments. À cette période, ses oeuvres tournent au psychédélique, s’écartent progressivement des canons du manga commercial. Refusant de rabattre son originalité, Ishikawa entreprend alors à autopublier des petits fascicules entièrement réalisés, photocopiés et agrafés à la main, qu’il met en vente essentiellement à la librairie Taco ché (Tokyo, quartier de Nakano).

La caractéristique principale des oeuvres de Jirô Ishikawa est d’être tracées entièrement à la main et au moyen de trames mécaniques, sans recours à l’ordinateur. Le lettrage des titres et des onomatopées sont eux aussi de la main de l’auteur, ainsi que toutes les indications typographiques concernant les textes dans les bulles, qu’il fixe dans les moindres détails (même en l’absence de commande ou d’un projet de publication en magazine ou en album), grâce à sa connaissance de la typographie. D’autre part, des motifs sexuels, pénis, vagins ou poitrines féminines, ainsi que des motifs géométriques créés avec une minutie extrême sont enchâssés dans les personnages, les bâtiments, jusqu’aux objets ou ustensiles, qui apparaissent dans les planches de Jirô Ishikawa.

Son style graphique et narratif laisse transparaître une forte influence – consciente ou inconsciente – des films érotiques et des chansons populaires propres à la culture de masse des années 1970-1980.

Bon à savoir

En mai 2017, les éditions Matière publient C’est comme ça, le premier recueil traduit en français du travail de Jirô Ishikawa (livre disponible au Dernier Cri et au café-librairie de la Friche, la Salle des Machines.

L’ouvrage Novuo, de Jirô Ishikawa est quant à lui paru aux éditions le Dernier cri en juin 2017 (disponible à l’atelier du Dernier cri à la Friche et Dernier Cri et au café-librairie la Salle des Machines).

Une exposition lui est également consacrée au Dernier cri (jusqu’au 15 juillet) –  déconseillée aux moins de 18 ans

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