Cécile Portier présente « Plusieurs », un texte inédit, publié spécialement dans la revue La première chose que je peux vous dire aux éditions de La Marelle, en partenariat avec Alphabetville.
Lecture et échange autour du texte avec Colette Tron (Alphabetville) et Pascal Jourdana (La Marelle).
Alphabetville propose un programme de résidences de courte durée, ou microrésidences, avec des auteurs, chercheurs ou artistes invités à développer leur pratique sur le territoire, à découvrir ses réalités, à y partager des temps publics…
Du 21 au 25 octobre, c’est Cécile Portier, dont l’activité d’écriture travaille les formes papier, numérique et performance, qui est en résidence.
« Quand est-ce qu’une idée est impropre ?
Des idées sales il y en a. On ne peut pas laver les idées sales. On a su laver les paroles, on a cru savoir. Laver la bouche des enfants avec du savon. Ça marchait. Globalement ça marchait. Du moins la saleté ne sortait plus.
Les idées c’est pareil. Elles ne sortent plus.
Elles s’agglomèrent en une pâte indéfinissable, qui prend le nom du découragement.
Alors il faut peut-être les reprendre en main, les manipuler. C’est pour ça que je tente de manipuler cette idée impropre du plusieurs, cette idée qui n’est pas satisfaisante, moins compacte que peuple ou ensemble, moins roborative que nombreux. »
Extrait de « Plusieurs », inédit de Cécile Portier.
Les faits divers, qu’est ce que c’est ?
Deux à trois jeudis par mois (et parfois le samedi), autour d’un verre et d’une assiette au comptoir, le café-librairie la Salle des Machines est le lieu du dialogue, de l’imagination et de l’échange, à propos d’art, de littérature, de questions de société, de cuisine aussi...